Après le RGPD, la cybersécurité. La nouvelle version de la directive européenne NIS 2, élargit le rôle des responsables de la protection des données, les DPO, vers la sécurité. Cette évolution a été anticipée par le directeur adjoint de l’ANSSI lors de l’Université des DPO organisée par l’AFCDP.
La protection des données passe en effet par la cybersécurité, ce qui implique une collaboration plus étroite entre les DPO et les RSSI, les responsables de la sécurité des systèmes d’information. Les deux rôles sont souvent assumés par la même personne dans certaines organisations.
NIS 2 risque de transformer en profondeur la fonction de DPO et son rapport à la sécurité. D’une part, elle élargit considérablement l’éventail des organisations concernées, ce qui augmente le nombre de DPO pour lesquels les employeurs auront des contraintes légales de sécurité. Concrètement, de 6 secteurs d’activité régulés dans NIS 1, NIS 2 passe à 23 secteurs. D’autre part, la directive ne cible pas que les grands groupes ou les administrations centrales, mais également les PME, les ETI et toutes les collectivités territoriales.
Pour répondre à cette évolution, l’ANSSI elle-même s’adapte à NIS 2 en évoluant vers une approche réticulaire et servicielle pour une gestion efficace de la sécurité des systèmes d’information. L’agence a également renforcé ses capacités de sanctions pour les cas extrêmes de non-respect des exigences de NIS 2.
Avec la directive NIS 2, les DPO devront faire face à de nouveaux défis en devenant de plus en plus impliqués dans la gestion de la cybersécurité. Cette évolution est une avancée vers une prise en compte plus globale de la sécurité des données et des systèmes d’information au sein des organisations. Les DPO devront s’adapter à ces nouvelles exigences légales et être prêts à relever de nouveaux défis en matière de cybersécurité.
Et DPO PARTAGE dans tout cela ?
La nouvelle version de la directive européenne NIS, NIS 2, élargit considérablement l’éventail des organisations concernées par les exigences de sécurité des systèmes d’information. Concrètement, elle passe de 6 secteurs d’activité régulés dans NIS 1 à 23 secteurs. Cette évolution concerne non seulement les grands groupes et les administrations centrales, mais également les PME, les ETI et toutes les collectivités territoriales. Dans ce contexte, les DPO doivent être prêts à répondre à ces nouvelles exigences légales de cybersécurité.
Dans cette perspective, DPO PARTAGE, une plateforme en ligne de partage de DPO externalisés, est une solution adaptée pour les entreprises de toutes tailles qui cherchent à se conformer à la directive NIS 2. En effet, DPO PARTAGE permet à ses clients de bénéficier de l’expertise de DPO qualifiés et expérimentés, sans avoir à embaucher un DPO interne.
En externalisant leur DPO, les entreprises peuvent ainsi se conformer aux nouvelles obligations légales en matière de cybersécurité tout en limitant les coûts associés. De plus, DPO PARTAGE offre une réponse flexible et rapide aux demandes croissantes de cybersécurité.
Grâce à une équipe de DPO expérimentés et qualifiés, DPO PARTAGE assure à ses clients une protection optimale de leurs données, conformément aux normes européennes et internationales. La plateforme propose également des services de conseil pour aider les entreprises à identifier les risques et à mettre en place les mesures de sécurité appropriées.
En somme, la directive NIS 2 élargit considérablement le champ des obligations légales de cybersécurité pour les entreprises, notamment pour les PME et les ETI. Pour se conformer à ces exigences, les entreprises peuvent avoir recours à des solutions d’externalisation de leur DPO, comme DPO PARTAGE, pour bénéficier de l’expertise de professionnels qualifiés et expérimentés tout en limitant les coûts associés.
Détail sur la directive NIS
La directive NIS : tout ce qu’il faut savoir sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information en Europe
La directive Network and Information Security (NIS) est une réglementation européenne qui vise à garantir un niveau de sécurité optimal pour tous les réseaux et systèmes d’information de l’Union européenne. Pour y parvenir, elle impose des obligations aux Opérateurs de Services Essentiels (OES) et aux fournisseurs de services numériques (DSP).
La directive NIS cherche également à renforcer les capacités nationales de cybersécurité et à optimiser le niveau de sécurité des entreprises en instaurant un cadre de coopération européen.
Les organismes qui ne se conformeraient pas à la directive risquent de lourdes sanctions financières pouvant atteindre jusqu’à 125 000 euros.
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La directive NIS 2 : quelles sont les nouvelles obligations en matière de cybersécurité ?
La directive européenne Network and Information Security (NIS) est un texte qui s’attache à renforcer la sécurité des réseaux et des systèmes d’information. La NIS 2, adoptée en décembre 2020, vient compléter et renforcer la première directive en matière de cybersécurité. Cette nouvelle réglementation européenne impose de nouvelles obligations aux entreprises privées, administrations publiques et États, en matière de cybersécurité.
La gestion des risques
La directive NIS 2 impose aux entreprises et administrations de mettre en place des mesures de sécurité pour protéger leurs systèmes d’information contre les cybermenaces. Elle renforce les obligations déjà existantes et ajoute de nouvelles exigences en matière de gestion des risques. Les organismes concernés devront ainsi élaborer des politiques de sécurité des systèmes d’information, des procédures de gestion des incidents et des mesures de maintien de l’activité en cas de crise. Ils devront également utiliser des outils de chiffrement de données. Ces mesures devront faire l’objet d’un contrôle périodique par des audits.
Les obligations de reporting
La directive NIS 2 renforce les obligations de déclaration des incidents de cybersécurité aux autorités compétentes. Les entreprises et collectivités territoriales ont désormais 24 heures pour signaler les incidents pouvant occasionner des dommages opérationnels ou financiers conséquents. La directive précise également les modalités de notification des incidents, concernant notamment le calendrier et le contenu des rapports. Les organismes concernés devront disposer d’une équipe chargée de la gestion des incidents.
Le devoir de divulgation de vulnérabilités
La directive NIS 2 encourage les experts en sécurité informatique et les hackers éthiques à signaler les failles qu’ils découvrent sur les systèmes d’information. Cette disposition, appelée processus de « vulnerability disclosure », favorise une prise en charge rapide et efficace des vulnérabilités par les fournisseurs de services numériques. Pour faciliter cette opération, la directive prévoit la création d’une base de données des failles informatiques, gérée par l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA).
Le champ d’application de la directive NIS 2
La directive NIS 2 élargit le champ d’application des obligations de sécurité informatique. Elle s’applique à de nombreux secteurs, y compris l’administration publique, l’espace, la gestion des déchets et des eaux usées, la fourniture d’eau potable, les services postaux et la recherche. La directive classe les organismes concernés en deux catégories : les opérateurs essentiels et les opérateurs importants. Les opérateurs essentiels sont soumis à des obligations beaucoup plus strictes que les opérateurs importants, car ils présentent des risques de sécurité plus élevés.
Comment se préparer à la directive NIS 2 ?
La directive NIS 2 est sur le point d’être adoptée définitivement, ce qui signifie que les organisations doivent se préparer à se conformer aux nouvelles exigences de cybersécurité. Passé un délai de 21 mois, les organisations qui ne sont pas conformes seront passibles d’amendes importantes. Pour se préparer au mieux, les organisations ont besoin de conseils, de formations et d’outils pour respecter la directive.
La première étape consiste à désigner un représentant de l’entreprise ou de la collectivité locale auprès de l’ANSSI. Cela permet de déterminer les systèmes d’information de l’organisation, en fonction desquels les règles de sécurité seront mises en œuvre. Ensuite, la surveillance et l’évaluation des réseaux ou des systèmes d’information sont nécessaires pour assurer la conformité avec la directive NIS 2. Les entreprises spécialisées utilisent souvent deux méthodes, le scan actif et la surveillance passive, pour détecter les failles de sécurité de façon continue.
Enfin, les organisations doivent produire des rapports de conformité à remettre aux autorités nationales compétentes. Pour faciliter cette tâche, les spécialistes du déploiement de la directive NIS 2 utilisent des modèles de rapport et de dashboard pour créer des rapports personnalisés pour chaque obligation de conformité.
Il est donc essentiel pour les organisations de se préparer à la directive NIS 2 en adoptant les mesures opérationnelles et techniques nécessaires pour gérer les risques auxquels les systèmes d’information sont exposés. Pour cela, les services d’experts en cybersécurité, tels que ceux proposés par ONE GDPR, peuvent s’avérer utiles pour aider les organisations à se conformer à la directive NIS 2 et éviter les amendes.
Mise en conformité de la directive NIS 2 : l’importance d’un expert en cybersécurité
La nouvelle directive NIS 2 de l’Union européenne oblige les opérateurs essentiels et importants à se conformer à des règles strictes en matière de cybersécurité. Cette mise en conformité n’est pas une tâche facile et peut être source de coûts importants. Pourtant, elle est devenue une priorité pour les entreprises, les administrations publiques et les États. Confier ce projet à un professionnel de la cybersécurité comme ONE GDPR est la meilleure solution pour réussir cette mise en conformité.
Une expertise technique avérée
Les entreprises spécialisées dans la mise en conformité ont une excellente expertise technique et une grande expérience dans le domaine des normes de système de gestion internationale. La plupart d’entre elles ont géré des centaines de projets de mise en conformité à la directive NIS à travers l’Europe. Cela leur permet de piloter ce projet de A à Z avec une grande réussite.
Des équipes pluridisciplinaires
Les prestataires de cybersécurité disposent d’équipes pluridisciplinaires qui se chargent notamment d’élaborer une stratégie de mise en conformité en prenant en considération le budget, le parrainage et le plan de développement global. Ils réalisent également des tests d’intrusion rigoureux et fiables, mettent en œuvre une expertise exécutive et montent un plan de mitigation du risque efficace. En somme, ils disposent des ressources nécessaires pour aider les entreprises à comprendre et à matérialiser la directive NIS 2.
Un accompagnement pour échapper aux sanctions et instaurer une relation durable
La mise en conformité à la directive NIS 2 est cruciale pour échapper aux sanctions prévues par l’Union européenne. Elle permet également d’instaurer une relation durable entre l’organisation et ses différents partenaires. En effet, la cybersécurité est un enjeu majeur pour la protection des données personnelles et la réputation de l’entreprise. Confier ce projet à un expert en cybersécurité habitué à ce genre de missions est donc une solution efficace pour mettre en place des mesures de sécurité fiables et durables.
Les sanctions du non-respect de la NIS 2
La directive NIS 2 impose de nouvelles obligations en matière de cybersécurité pour les entreprises et les administrations publiques. Les sanctions prévues en cas de non-respect de cette réglementation sont également plus strictes que celles de la directive précédente. Voyons en détail ce que risquent les organisations qui ne se conforment pas à la directive NIS 2.
Des amendes pouvant atteindre des montants élevés
Le non-respect de la directive NIS 2 expose les organisations à des sanctions financières importantes. Les amendes peuvent atteindre la somme de 10 millions d’euros ou 2 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’organisation. Ces montants sont particulièrement élevés et peuvent mettre en péril la survie des entreprises qui ne se sont pas conformées aux obligations de la directive.
Les sanctions peuvent également prendre la forme d’interdictions ou de restrictions d’activités. Ces mesures sont également très contraignantes pour les entreprises qui ne peuvent plus fonctionner normalement.
La responsabilité des dirigeants engagée
Les dirigeants des organisations concernées par la directive NIS 2 sont également concernés par les sanctions. En effet, la responsabilité des personnes qui occupent des postes de représentation ou de direction peut être engagée en cas de violation des obligations de cybersécurité.
Les sanctions peuvent prendre la forme de sanctions financières, d’interdictions ou de restrictions d’activités. Les dirigeants peuvent également être contraints de démissionner ou de quitter leur poste.
Des sanctions pour les États membres
La directive NIS 2 met également certaines obligations en matière de surveillance et d’exécution à la charge des pays membres. Si les États ne remplissent pas ces obligations, ils peuvent être poursuivis et sanctionnés par les instances européennes.
Ces sanctions peuvent prendre la forme de sanctions financières ou de mesures de restriction. Les États peuvent également être contraints de mettre en place des mesures spécifiques pour se conformer à la directive NIS 2.
Directive NIS et RGPD : deux réalités identiques ?
La directive NIS et le RGPD sont deux normes européennes sur la cybersécurité qui ont des objectifs différents. Malgré cela, certaines personnes confondent ces deux législations. Pour clarifier les choses, il est important de préciser que le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est une réglementation européenne qui est entrée en vigueur en 2018. Son objectif est d’optimiser la protection des données personnelles des citoyens européens en responsabilisant tous les acteurs publics ou privés qui collectent ou traitent ces données.
Le RGPD est axé sur la transparence de la collecte des données et leur utilisation. L’autorité chargée de sa bonne application en France est la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés). Cette réglementation s’applique aux organismes publics ou privés implantés dans l’UE et dont l’activité cible de manière directe les personnes qui y vivent.
La directive NIS, quant à elle, est une directive européenne sur la cybersécurité qui vise à renforcer la protection des réseaux et des systèmes d’information contre les cyberattaques et les cybermenaces. Elle définit les obligations de gestion des risques, de reporting et de divulgation de vulnérabilités pour les opérateurs essentiels et les opérateurs importants.